Le groupe de gauche de la Région lance une campagne contre la détérioration du service public et la hausse de tarifs.
Cette campagne aura son point d’orgue le 7 décembre avec une manifestation devant le siège de la région.
Les administratrices et conseillères régionales Dominique Barjou et Isabelle Beressi ont exprimé leur inquiétude et appelé à la vigilance sur le plan transport présenté par la Présidente d’Île-de-France Mobilités Valérie Pécresse, hier, lors d’une audioconférence.
En l’absence regrettée d’audition des principaux opérateurs de transports, Dominique Barjou et Isabelle Beressi ont demandé des informations concrètes sur les accords passés par l’autorité organisatrice IDFM. Concernant l’offre de transports et les garanties de sécurité des personnels des opérateurs et de leurs prestataires, aucune information précise n’est parvenue à ce jour malgré les alertes des partenaires sociaux depuis des semaines.
Des interrogations planent encore, trois jours à peine avant le retour de nombreux usagers, sans qu’aucun plan concret de gestion des flux aux abords des transports n’ait été communiqué. Nous ne savons pas, à ce stade, comment les usagers pénétreront dans les 1000 gares d’Île-de-France, transiteront par les 12 300 arrêts de bus ou les 93 gares routières et les conditions d’utilisation de l’attestation employeur restent trop floues.
D’autres questions ont été au cœur des débats concernant les mesures sanitaires (masques, gels aux entrées et sorties des gares, procédés de nettoyage des réseaux) et les circulations douces (plan vélo).
Si les mesures répressives sont claires et définies, celles qui relèvent de la mise en place des mobilités dans leur ensemble dès le 11 mai soulèvent encore trop d’interrogations pour y adhérer.Canicule rime trop souvent avec pollution. Alors que l’Île-de-France est traversée par une vague de chaleur exceptionnelle, les Franciliennes et les Franciliens doivent aussi affronter un pic de pollution, mettant en danger leur santé.

Nous demandons à Valérie Pécresse la mise en place de la gratuité des transports en commun jusqu’à la fin de cet épisode caniculaire et l’instauration d’une aide à la reconversion des véhicules diesel pour les particuliers.
Alors que la Région doit faire face à un nouveau pic de pollution aux particules fines et que certains véhicules sont interdits de circulation à Paris et en proche banlieue, la majorité régionale vient d’activer son « forfait antipollution », permettant d’utiliser les transports en commun de façon illimitée. Cependant, les pics de pollution successifs que connait l’Île-de-France nous obligent maintenant à aller plus loin. Les élus du Groupe Ensemble, l’Île-de-France, réitèrent leur demande d’un accès gratuit à l’ensemble du réseau francilien (Train, métro, tramways et bus) pendant les pics de pollution.
Face au réchauffement climatique nous voulons une Région combative
En refusant sans ménagement d’aider directement les particuliers pour changer de véhicule, Valérie Pécresse semble ne pas prendre la mesure du problème sanitaire et environnemental qui frappe régulièrement notre Région.
Refusés sans ménagement à trois reprises, les mécanismes proposés par le Groupe Ensemble, l’Île-de-France, seraient pourtant efficaces et faciles à mettre en œuvre : doublement de 2 à 4 millions d’euros de l’aide régionale consacrée à la conversion des véhicules utilitaires pour les artisans et les PME d’une part et la création d’une aide directe aux particuliers pour remplacer leur véhicule diesel de l’autre.
Que de temps perdu ! Alors que depuis ce mercredi seuls les véhicules avec une vignette Crit’air qui portent les numéros 1 ou 2 peuvent circuler à l’intérieur d’un périmètre délimité par l’autoroute A86, combien de Franciliennes auraient pu être aidés par la Région ? Nous ne pouvons que déplorer l’inaction de Valérie Pécresse en faveur de la qualité de l’air.
Nouvelle victoire du groupe Ensemble, l’Île-de-France !
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