Courrier de la Délégation Socialiste Française au Parlement européen à l’attention de Benoît Hamon - Membre fondateur de Génération-s

 

Strasbourg, jeudi 17 janvier 2019

Cher Benoît,

Ce matin, tu as estimé utile d’utiliser plusieurs minutes de ton passage dans la matinale la plus écoutée de France pour mentir aux Français et calomnier tes camarades socialistes et radicaux. Plutôt que de privilégier le combat contre la droite et l’extrême-droite. 

C’est irresponsable, alors que nos adversaires n’ont jamais été aussi forts.

Non, les socialistes français et européens ne sont pas en « grande coalition »avec la droite. 

Non, ils ne proposent pas de « grande coalition » avec la droite pour la prochaine législature. 

Oui, c’est à l’initiative des socialistes et radicaux français que « l’accord technique » sur la présidence du Parlement européen a été rompu.

Nous nous connaissons bien. 

De 2004 à 2009, tu as été député européen membre de la délégation socialiste française. Tu devrais te souvenir du mode de fonctionnement du Parlement européen comme d’ailleurs les eurodéputés Génération.s qui ont siégé avec nous quatre années et demi sur cinq et qui appartiennent d’ailleurs toujours au groupe Socialistes & Démocrates.

La vérité reste : le bilan, nous le partageons.

Au Parlement européen, jour après jour, nous faisons avancer les valeurs et les idées de gauche, avec conviction, avec pugnacité, avec toutes celles et ceux qui veulent nous rejoindre dans des combats communs. 

Nous luttons contre la fraude et l’évasion fiscales, nous faisons avancer l’Europe sociale, nous défendons une Europe ouverte sur le monde, à la hauteur de l’enjeu sur les questions de migration et d’accueil des réfugiés, nous exigeons un vrai budget

pour l’Union européenne, pour que notre continent s’engage dans la voie d’une croissance soutenable par l’investissement et la relance industrielle, en faveur de l’emploi, prônant l’éducation, la formation et la recherche. 

Une Europe à la pointe dans le combat contre le dérèglement climatique. 

Une Europe des valeurs, où les libertés fondamentales des citoyens, les corps intermédiaires et la société civile organisée sont respectés. 

Une Europe de la culture, de la mobilité et de la jeunesse.Délégation Socialiste Française au Parlement européen

Nous avons ensemble quand tu étais eurodéputé socialiste défini la doctrine du juste échange dans le commerce international.

Encore cette semaine, nous avons obtenu une belle victoire contre les pesticides et le glyphosate, pour protéger l’environnement et la santé de tous. C’est là notre définition du progressisme et de la gauche que nous avons en partage avec, nous n’en doutons pas, des millions de Français, et, avec toi, quand tu ne t’enfermes pas dans des tactiques boutiquières qui sont d’un autre temps et ne répondent pas aux enjeux politiques du moment.

L’heure est trop grave pour continuer ce jeu de massacre de la gauche par micros interposés, il est temps d’avancer et de montrer aux citoyens français et aux européens que nous avons une même boussole : faire gagner l’Europe sociale et écologiste contre les forces libérales et nationaliste.

Amicalement,

Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy
Présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen

 

Madame, Monsieur,

Le Président n’entend pas l’exigence de justice fiscale qui monte du pays. Les efforts sont toujours pour les mêmes, les cadeaux fiscaux aussi.

Le Président ne veut pas rétablir l’Impôt de Solidarité sur la Fortune. Les socialistes pensent que les Français·e·s doivent être consulté·e·s par référendum avec une question simple : êtes-vous favorable au rétablissement de l’ISF ?

Il existe aujourd’hui une possibilité d’obtenir ce référendum. Il faut d’abord réunir la signature de 185 parlementaires, puis celle de 4,7 millions de Français·e·s.

Dès la première étape, nous avons besoin de vous pour interpeller vos députés et sénateurs. Cette plateforme participative vous permet d’écrire directement à vos élus en entrant simplement votre adresse.

Chaque voix compte, faites-vous entendre !

ISF

Le PS rappelle sa priorité à l'Education, et son soutien aux personnels de l'Education nationale en grève le 12 novembre dernier
 

 

Ce samedi 24 novembre, Olivier Faure est l'invité de Laurent Ruquier dans l'émission "On n'est pas couché" : ensemble, relayons l'émission avec le hashtag #ONPC !
Samedi 24, je marche contre les violences sexistes et sexuelles !
JM24
Le Parti socialiste soutient l’appel à manifester contre les violences faites aux femmes et s’associe à la démarche #NousToutes. Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, Cécilia Gondard, Secrétaire Nationale à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations,  Gabrielle Siry, porte-parole du parti, ainsi que Stéphane Troussel, secrétaire national Nouvelles solidarités et innovation sociale, marcheront le 24 novembre pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles.
 
En France, en 2016, 123 femmes ont été tuées par leur compagnon et 84 000 femmes ont déclaré avoir été victimes de viol ou de tentative de viol. Au quotidien, ce sont des centaines de milliers de femmes qui sont insultées ou agressées.
 
Insultes, harcèlement, coups, viols, féminicides: toutes ces violences subies par les femmes, chez soi, au travail, dans la rue ou à l’hôpital, par son compagnon, son employeur ou un inconnu, doivent être combattues. Ce combat de longue haleine demande bien plus de moyens et de mobilisation que ce que lui accorde le Gouvernement actuel.
 
Les discours grandiloquents et les invectives sur Twitter masquent un cruel manque d’ambition dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles alors même que le Président avait décrété l’égalité femmes-hommes, grande cause du quinquennat. Quels moyens pour la prévention, l’éducation, l’aide aux femmes victimes de violence, la formation des personnels amenés à être confrontés à ces violences ?
 
Face à cette situation préoccupante, le Parti socialiste  salue le travail des associations engagées sur le terrain et renouvelle son engagement plein et entier aux côtés des femmes victimes de violences et fait sien le combat pour l’égalité femmes/hommes et la lutte contre les discriminations.  Le socialisme est un féminisme.