Le 17 décembre, comme le 5 et le 10 décembre, nous étions aux côtés des Français et de l’ensemble des forces syndicales mobilisées contre cette réforme des retraites du gouvernement.
(Le sinistre record de Sarkozy en 2010 n’est plus très loin d’être aussi battu)
Début octobre, le ministère des Finances a publié la situation mensuelle de budget de l’Etat à fin aout 2019 : le solde général est un déficit de 123 Md€, du jamais vu depuis 2010 ! C’est l’occasion de rappeler que le gouvernement et ses députés ont voté en Loi de Finance Initiale pour 2019 un budget en déficit de 107,7 Md€, le 2° pire déficit de tous les temps pour la France. Seul, Sarkozy, en 2010 avait fait voter une LFI avec un déficit plus important de 117Md€, en invoquant la crise financière de 2008-2009 comme justification. Sous Hollande, le pire déficit voté en LFI est celui de 2014 à -82,6Md€, ce record, pourtant déjà condamnable et injustifié, est donc largement battu par le trio infernal Macron-Philippe-Darmanin.
On ne connait pas encore le déficit réel final de 2019, et on espère quand même que le record de déficit réel de 2010 de 148,8Md€ ne sera pas battu, mais, avec un déficit de 123Md€ à fin août, on peut quand même être inquiet.
Mais, pourquoi un tel record de déficit, alors que les salaires des fonctionnaires sont bloqués, les aides sociales (APL…) sont en baisse, la sécurité sociale rembourse de moins en moins, etc… ? Le ministère des finances invoque, dans sa publication, les effets du prélèvement à la source, mais, les véritables causes sont ailleurs :
Baisse des charges pour les entreprises, sans la moindre contrepartie, pour ‘pérenniser’ le CICE de Hollande, mais avec effet pervers en 2019, car les entreprises bénéficient en 2019, à la fois des baisses de charge dès 2019, mais aussi, du CICE de 2018 !
La ‘flat tax’ sur les revenus financiers : alors qu’Hollande avait uniformisé les taux d’impôts sur les revenus du travail et les revenus financiers, Macron a préféré favoriser ceux qui ont financé sa campagne en appliquant un taux unique de 12,8% sur les revenus financiers (ainsi que 17,2% de CSG).
La suppression de l’ISF remplacé par un simple impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui permet d’exonérer les gros actionnaires, comme les familles Bettencourt, Dassault, Peugeot, Mulliez (groupe Auchan), Bolloré, Arnault (groupe LVMH), Pinault (groupe Kering, ex-PPR) …
Les différentes mesures prises, suite aux mouvements des Gilets Jaunes, mais qui n’ont pas été financées (donc, en réalité, financées par le déficit public, comme les primes d’activité et autre défiscalisation des heures supplémentaires…). Or, de nombreux Gilets Jaunes réclamaient, en fait, une véritable amélioration du pouvoir d’achat, avec des augmentations de salaires qui n’auraient pas eu d’impact sur le déficit public, et ils ont souvent dénoncé ces mesures financées par du déficit, donc payées en ‘monnaie de singe’, car, il faudra bien un jour rembourser ce déficit. Le cas de la défiscalisation des heures supplémentaires est exemplaire : c’est la reprise d’une mesure mise en place par Sarkozy et annulée à juste titre par Hollande. On ne sait pas encore quel sera son cout en 2019 et 2020, mais, sous Sarkozy, c’était une dépense de 4,5Md€ par an, qui n’a pas permis la moindre création de nouvelles heures supplémentaires, mais qui a seulement permis de ‘récompenser’ toutes les entreprises qui avaient fait de la ‘résistance’ aux 35h en restant à 39h par semaine pour leurs salariés. En effet, il faut rappeler que 30% des entreprises (surtout les plus petites) sont toujours à 39h, donc avec 4h supplémentaires sur les fiches de paye : ce sont ces 4h supplémentaires qui ont couté 4,5Md€ par an à l’Etat, sans aucun impact positif pour l'économie, et pour une simple raison ‘idéologique’ : dénigrement des 35h ! Il faut savoir que, chez Renault, on recommence comme sous Sarkozy, à avoir des usines en heures supplémentaires, pendant que d’autres sont en chômage partiel. En 2019, c’est même pire : des usines suppriment des équipes de nuit, donc des emplois, tout en ouvrant l’usine le samedi, en heures supplémentaires pour compenser le manque de production ! Sous Sarkozy, je n’avais pas vu une telle exploitation aussi rapide de cette mesure totalement ‘perverse’ : supprimer des emplois et passer en heures supplémentaires les salariés restant pour maintenir la production ! Si beaucoup d’autres entreprises suivent l’exemple de Renault, le chômage ne devrait pas tarder à exploser.
Plusieurs partis et organisations relaient une même vidéo pour encourager les citoyens à signer la demande de Référendum sur la privatisation des Aéroports de Paris.
🕰Il reste 5 mois pour recueillir le bon nombre de signatures !
Vous trouverez ici le texte de la conférence de Presse du Parti Socialiste, donnée le 7 octobre 2019 sur la Politique Migratoire, suite à la convocation de l'Assemblée Nationale sur le sujet "déclaration du gouvernement sur la politique migratoire de la France et de l’Europe suivie d’un débat". L’immigration, il faut en parler. Mais pas n’importe comment pour dire n’importe quoi.
Les différents axes de réflexion évoqués sont:
COLPORTER LES FAKE NEWS, C'EST NON !
FERMER LES YEUX SUR LES DYSFONCTIONNEMENTS, C’EST AUSSI ENTRETENIR LE TERREAU SUR LEQUEL PROSPÈRENT LES PRÉJUGÉS.
NOUS PROPOSONS 17 MESURES POUR PENSER AUTREMENT L’IMMIGRATION DANS NOTRE PAYS :
UN DÉBAT ANNUEL AU PARLEMENT
LA CRÉATION D’UN GIEC DES MIGRATIONS
CRÉER DES VOIES LÉGALES DE MIGRATIONS AU-DELÀ DE L’ASILE
CRÉER DE NOUVELLES VOIES LÉGALES DE MIGRATIONS
RÉDUIRE LES DÉLAIS D’ÉTUDE DES DOSSIERS DE DEMANDEURS D’ASILE
AMPLIFIER LA LUTTE CONTRE LES RÉSEAUX QUI EXPLOITENT LA MISÈRE
FINANCER 30 000 PLACES D’HÉBERGEMENT DIGNES SUR TOUT LE TERRITOIRE
REFONDER LE RÈGLEMENT DE DUBLIN
HARMONISATION DES CRITÈRES AU NIVEAU EUROPÉEN
CRÉER DES CENTRES DE PREMIER ACCUEIL ET D’ORIENTATION
ÉLOIGNER DÈS LES PREMIERS MOIS LES PERSONNES DONT LES DEMANDES N’ONT PAS PU ABOUTIR
RÉGULARISER TOUS CEUX QUE LE SYSTÈME BLOQUE DANS UN NO MAN’S LAND SANS INTÉGRATION NI RETOUR
PERMETTRE LE DROIT AU TRAVAIL DES DEMANDEURS D’ASILE DÈS 3 MOIS DE PRÉSENCE SUR LE TERRITOIRE ET L’ACCÈS À DES COURS DE FRANÇAIS
RENFORCER LE RÔLE DES VILLES DANS LA POLITIQUE D’ACCUEIL ET D’INTÉGRATION
MIEUX ASSOCIER LES ACTEURS ASSOCIATIFS À LA CO-CONSTRUCTION D’UNE POLITIQUE PUBLIQUE PARTICULIÈREMENT COMPLEXE
DEVOIR DE VIGILANCE DES DONNEURS D’ORDRE ÉTENDU À L’OBJECTIF ZÉRO DÉFORESTATION
TENIR NOS ENGAGEMENTS SUR L’AIDE AU DÉVELOPPEMENT EN AFFECTANT L’INTÉGRALITÉ DE LA TTF
Au fil des semaines nous voyons la liste des victimes de féminicides et autres violences faites aux femmes s’allonger. Depuis le début de cette année, ce sont 105 femmes qui sont décédées sous les coups de leur partenaire ou ex-partenaire. Ces atrocités n’ont que trop duré. Il est temps d’agir. À l’occasion de la séance plénière du Conseil régional d’Île-de-France des 19 et 20 septembre 2019 nous demandons à la Région de mobiliser l’ensemble de ses moyens d’action pour accompagner l’État et les associations.
L'agglomération de SQY nous a récemment appris que la rédaction du futur RLPi lui prenait plus de temps que prévu. Nous avons donc encore quelques semaines/mois pour faire grandir la mobilisation contre les écrans numériques publicitaires que M. Fourgous (président de l'agglomération) et M. Garestier (2e vice-président de l'agglomération, en charge de la Stratégie commerciale et rapporteur du RLPi) souhaitent implanter dans l'espace public.
N'attendez donc plus une seule seconde pour signer notre pétition en ligne :
Même si l’Union européenne a prolongé l’autorisation d’utilisation du glyphosate jusqu’au 31 décembre 2022, rien n’empêche la Région Île-de-France de mettre place une politique volontariste. La Région peut préparer les agriculteurs franciliens à sortir du glyphosate.
La Région Normandie, pourtant dirigée par les amis de Valérie Pécresse, a décidé en mai dernier de lancer un plan expérimental « Glyphosate Normandie 2021 » pour anticiper la sortie du glyphosate. Un appel à candidature a été lancé jusqu’au 1er juillet 2019 auprès des exploitants agricoles qui souhaitent expérimenter des alternatives à l’usage des herbicides à base de glyphosate. Il apparaît en effet important d’anticiper la volonté des pouvoirs publics français d’interdire son utilisation au-delà de 2021, malgré la prolongation votée par l’Union Européenne jusqu’au 31 décembre 2022.
La Région Île-de-France, première région agricole d’Europe, ne doit pas rester pas sur le bord du chemin et doit adopter une position volontariste pour agir en faveur de la transition écologique. Depuis plus d’un an nous proposons, en vain, un dispositif de soutien à la sortie du glyphosate pour les agriculteurs franciliens.
La majorité régionale s’y refuse, pourtant au cours de ces dernières années, près de 150 agriculteurs ont été reconnus en maladie professionnelle à cause des pesticides. Ce sont eux les premières victimes, ils ont besoin de l’aide de la Région.
Les Services d’Accueil des Urgences (SAU) d’Ile-de-France sont aujourd’hui au bord de l’explosion. Nous proposons la création d’un fonds pour venir en aide aux Urgences.
Dans un article de l’édition du 27 juin 2019 du journal Le Parisien, une infirmière décrit dans le détail un quotidien éprouvant, dans le service en grève d’un grand hôpital francilien. Outre le manque de personnel, des conditions de travail de plus en plus dégradées pèsent sur les équipes et sur les patients : « Dans mon établissement, on manque de personnel, on a du matériel cassé (des perches à perfusion au système de climatisation), des patients isolés, agressifs ou en détresse sociale, et surtout, on manque de lits pour hospitaliser les malades, qui stagnent aux urgences au lieu de rejoindre d’autres étages. »
Le Gouvernement, qui a posé vendredi 14 juin les maigres jalons de la « mission nationale de refondation des urgences » laisse les personnels de santé mitigés. L’amélioration des équipements mobiliers et médicaux est aujourd’hui une question de survie pour les SAU d’Ile-de-France qui poursuivent leur mouvement de grève.
La Région Île-de-France doit venir au secours des Urgences, restés dans l’angle mort des politiques publiques régionales, alors que les épisodes de canicule de grande ampleur deviennent récurrents.
Nous proposons la création d’un dispositif « Fonds URGENCES » dédié à l’acquisition d’équipements à destination des établissements de santé, disposant d’un service d’accueil d’urgence des patients. Malheureusement, ce dispositif a été refusé sans ménagement par la droite régionale.
Canicule rime trop souvent avec pollution. Alors que l’Île-de-France est traversée par une vague de chaleur exceptionnelle, les Franciliennes et les Franciliens doivent aussi affronter un pic de pollution, mettant en danger leur santé.
Nous demandons à Valérie Pécresse la mise en place de la gratuité des transports en commun jusqu’à la fin de cet épisode caniculaire et l’instauration d’une aide à la reconversion des véhicules diesel pour les particuliers.
Alors que la Région doit faire face à un nouveau pic de pollution aux particules fines et que certains véhicules sont interdits de circulation à Paris et en proche banlieue, la majorité régionale vient d’activer son « forfait antipollution », permettant d’utiliser les transports en commun de façon illimitée. Cependant, les pics de pollution successifs que connait l’Île-de-France nous obligent maintenant à aller plus loin. Les élus du Groupe Ensemble, l’Île-de-France, réitèrent leur demande d’un accès gratuit à l’ensemble du réseau francilien (Train, métro, tramways et bus) pendant les pics de pollution.
Face au réchauffement climatique nous voulons une Région combative
En refusant sans ménagement d’aider directement les particuliers pour changer de véhicule, Valérie Pécresse semble ne pas prendre la mesure du problème sanitaire et environnemental qui frappe régulièrement notre Région.
Refusés sans ménagement à trois reprises, les mécanismes proposés par le Groupe Ensemble, l’Île-de-France, seraient pourtant efficaces et faciles à mettre en œuvre : doublement de 2 à 4 millions d’euros de l’aide régionale consacrée à la conversion des véhicules utilitaires pour les artisans et les PME d’une part et la création d’une aide directe aux particuliers pour remplacer leur véhicule diesel de l’autre.
Que de temps perdu ! Alors que depuis ce mercredi seuls les véhicules avec une vignette Crit’air qui portent les numéros 1 ou 2 peuvent circuler à l’intérieur d’un périmètre délimité par l’autoroute A86, combien de Franciliennes auraient pu être aidés par la Région ? Nous ne pouvons que déplorer l’inaction de Valérie Pécresse en faveur de la qualité de l’air.
Notre responsabilité, c'est d’être au rendez-vous dès que la République est menacée. Face à la hausse spectaculaire des actes antisémites (+74% en un an), aux dégradations des arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi et aux portraits de Simone Viel, aux tags sur la devanture d’une enseigne de restauration, nous devons agir )
C'est pourquoi, mardi 12 février, à l’Assemblée Nationale, Olivier Faure a rappelé que « l’antisémitisme n’est pas l’affaire des juifs. C’est l’affaire de toute la nation ». Il a lancé un appel à la mobilisation de toutes les forces républicaines pour affirmer que l’antisémitisme est un délit et que nous devons dire clairement : Ça suffit !
Dès le 6 novembre, le Bureau national du Parti socialiste exprimait son soutien aux "Français qui défendent leur pouvoir d’achat" et demandait l’organisation d’une conférence nationale sur le financement de la transition écologique. C'était avant les premiers blocages de ronds-points et les premières manifestations.
Le 2 décembre, Olivier Faure et les présidents des groupes parlementaires écrivaient au Président de la République pour l'exhorter à rétablir l'ordre après les premières violences et à entendre la demande de justice sociale qui émanait du mouvement. Dès le lendemain, une proposition de loi était déposée à l'Assemblée nationale (consultable ici) qui propose :
le rétablissement de l'ISF,
une nouvelle version du chèque énergie pour aider 3,7 millions de nos compatriotes à répondre aux enjeux de la transition écologique,
une augmentation de la prime d'activité,
l'indexation des pensions de retraite de base sur l'inflation,
une limitation de la hausse de la CSG pour les plus hautes retraites...
Autant de mesures financées par la taxation sur les revenus mobiliers comme les dividendes. Il aura fallu attendre le 10 décembre pour que le Président de la République annonce enfin quelques premières mesures pour répondre à l'attente de justice sociale du pays et lance un grand débat national.
Parti républicain, le PS participe à cet exercice démocratique pour y porter, en responsabilité, des propositions concrètes permettant une issue à la crise que traverse notre pays depuis maintenant plusieurs mois. Nous encourageons également les Français à s'emparer de la question de la pauvreté en participant sur notre plateforme collaborative La Ruche aux échanges sur cet enjeu de première importance. Nous sommes enfin très attentifs aux conditions d'exercice du grand débat en participant au comité de suivi : il s'agit de s'assurer que le grand débat se déroule dans des conditions honnêtes et impartiales et que la restitution des débats sera conforme aux sujets dont se seront emparés les Français.