National
«Que peut-il? Tout. Qu'a-t-il fait? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être.» Seulement voilà, «il a pris la France et n'en sait rien faire». Dieu sait pourtant que le président se démène: «Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets; ne pouvant créer, il décrète; il cherche à donner le change sur sa nullité; c'est le mouvement perpétuel; mais, hélas! cette roue tourne à vide.»
L'homme qui, après sa prise du pouvoir, a épousé une princesse étrangère, est un carriériste avantageux.
«Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit, et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.» On y ajoutera le cynisme car, la France, «il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue!». Triste spectacle que celui du «galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé».
Victor Hugo, Napoléon le petit (Réédité chez Actes Sud)
Le ministère de l'Education nationale s'apprête à dégager des budgets inhabituels pour favoriser l'essor de l'enseignement catholique dans les quartiers défavorisés, bousculant ainsi les règles traditionnelles de financement de l'école privée, dictées par le principe de laïcité. Un véritable Fonds d'intervention spécifique, dont Mediapart dévoile les détails, sera bientôt mis en place rue de Grenelle, pour subventionner la création d'une cinquantaine de classes dans les cités dès septembre 2008, dans le cadre du plan "Espoir banlieues" annoncé par Nicolas Sarkozy, le 8 février.
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RASSEMBLEMENT DES SECRETAIRES DE SECTIONS
MUTUALITE - DIMANCHE 20 JANVIER 2008
Chers Amis, Chers Camarades,
Sept semaines avant les élections municipales et cantonales et nous sommes prêts, unis. Ce rassemblement était indispensable. Nous sommes unis parce qu'il y a pour les Français une obligation qui nous est faite d'être au rendez-vous.
Réaction de François Hollande à la conférence de presse de Nicolas Sarkozy
Pendant près de deux heures, Nicolas Sarkozy a tenté de créer l’illusion du mouvement. Il n’aura en fait répété que les fragments de sa politique depuis son élection. Il a disserté philosophie et civilisation pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d’achat, de la vie chère, des salaires et de l’emploi.

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